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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 21:35

Uit de (oppervlakkige) lezing van de reacties in de Nederlandstalige media blijkt voldoende dat het oeuvre van Le Clézio slechts eenzijdig gekend is. Commentatoren beperken zich dus noodgedwongen tot variaties op de door nieuwsagentschappen aangereikte thema’s.

“Nomade”, “kosmopoliet”, “milieubewust”, “humanist”: in de berichtgeving wordt aldus een reducerend, eenzijdig beeld van de Nobelprijswinnaar opgehangen, waarbij stilzwijgend wordt voorbijgegaan aan de thematische en technische bijdrage van Le Clézio tot de metamorfoses van de roman. Het grensverleggende karakter van zijn proza kan nochtans niet genoeg onderstreept worden. Daarom heb ik in een vorig bericht nadrukkelijk gefocust op zijn vroege werk, dat m.i. niet alleen de grootste aandacht verdient maar bovendien meer dan ooit actueel blijkt.

*

Het proces-verbaal verscheen in 1964 bij De Bezige Bij. Het zou nog meer dan drie decennia duren vooraleer een Nederlandse uitgever het waagde het werk van Le Clézio onder de aandacht te brengen. Bij De Geus verschenen de roman Gouden vis, de biografie Diego en Frida, en de vertellingen Angoli Mala, In volle zee, Omwentelingen en De Afrikaan. De Geus werd er niet rijker mee, maar bewees dat er nog taaie uitgevers met smaak bestaan.  

Uitgever Eric Visser (Volkskrant, 9 oktober):

“Er is bijna niets leverbaar van die zes titels. Enkele honderden exemplaren in totaal.”

In volle zee en Omwentelingen worden momenteel herdrukt en zullen binnenkort weer beschikbaar zijn.

*

Naar aanleiding van de bekroning van Le Clézio haalde Margot Dijkgraaf een treffende herinnering op (NRC Handelsblad, 9 oktober):

“Zeven jaar geleden sprak ik Le Clézio in Parijs, hij was op doortocht, kwam uit Oezbekistan en was onderweg naar Mexico. Het woestijnzand zat nog in zijn schoenen. Hij citeerde versregels van de Turkse dichter Rumi: ‘Wat is meer waard, het bevel voeren over tienduizend man of vrij zijn in een vruchtdragende eenzaamheid?’

‘Het is beter vrij te zijn in eenzaamheid’, luidde zijn antwoord, dan machtig in gevangenschap. Ik ben gericht op mensen die zo’n soort eenzaamheid hebben verkozen, niet op diegenen die heersen, handelen en zich bezig houden met hun imago.’”

Al bij zal geen verrassend antwoord van de man die zijn D.E.S. haalde met een verhandeling over La Solitude dans l'œuvre d’ Henri Michaux

Henri-Floris JESPERS

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 03:06


Félicitation à Bart de Wever. Non pas pour ces idées mais de la façon dont il est resté calme devant un animateur très tendu et mal à l'aise et aussi devant les 3 journalistes arrogants qui posent des questions de façon agressive et ne laisse pas parler et lui coupe la parole.

*

Je suis gêné pour Bart De Wever !!! Bravo à lui d'avoir garder son calme devant cette bande de "journaliste" arrogant. Je n'ai pas pu regarder plus de 10min tellement le ton de ceux-ci étaient des plus déplacé. Cette émission était très mauvaise et j'espère que la RTBF va s'auto-critiquer. Les francophones n'ont vraiment pas montré une bonne image et je ne parle pas des réponses des sondages... pathétique.

*

Je suis wallon et pour moi Bart De Wever est un prédateur. Mais j'ai été outré par l'arrogance des journalistes, c'est une chose de mettre un homme politique dans les cordes, mais il y a la manière et c'était lamentable.

Je ne suis pas persuadé qu'un homme politique wallon aurait encaissé cela avec autant de courrage.
Sincèrement, ce soir Bart De Wever a marqué un point.

*

On aurait dit un tribunal mais à charge, sans vouloir entendre ce qui n'entre pas dans le moule et ne cessant de le couper. Est-ce ça le journalisme ? Et Luc VDK n'a certainement pas apprécié d'être remis à sa place comme ce fut le cas alors qu'il évoquait une conversation qu'il a eue avec BdW "en off". BdW a eu raison de le "claquer" là-dessus. BdW un provocateur ? oui. Mais lui reste cohérent avec ses idées (dont on peut discuter mais pas dans de telles conditions).

*

J'ai été particulièrement déçu par le ton de l'émission. Le but manifeste des journalistes était de diaboliser un peu plus encore Mr De Wever. Résultat : un fameux coup d'épée dans l'eau. La hargne, voire la haine dont était teintée chaque question n'a heureusement pas déstabilisé l'interlocuteur qui s'est en fin de compte montré le plus à l'aise sur le plateau. Pouvons-nous espérer autant de franchise et d'honnêteté de la part des futurs invités wallons et bruxellois ? Les prochaines émissions ne seront-elles plus seulement des instructions à charge ?

*

La RTBF continue dans le même registre. L'invité n'était pas là pour répondre aux questions mais bien pour être matraqué moyennant des questions tendancieuses auxquelles il n'avait pas l'occassion de répondre puisqu'il était interrompu dès qu'il commençait à corriger l'image que vous avez créé de lui et qu'il répondait aux questions, ce qui était pourtant l'objectif prétendu de l'émission. C'était honteux, tout comme votre programme bye bye belgium dans laquelle vous avez fait une caricature haineuse de la Flandre. Avec une attitude pareille il ne faut pas être surpris si quelqu'un appelle la RTBF radio milles collinnes.

*

La façon dont Bart De Wever a été reçu sur le plateau de la nouvelle émission de la RTBF a été tout simplement honteuse, scandaleuse. Ce qui aurait dû être un dialogue s’est avéré être une mise en accusation publique. Il ne manquait plus que la réplique d’une chaise électrique pour asseoir Bart De Wever, à en voir l’attitude révoltante des sois disants « intervenants » : systématiquement attaqué, Bart De Wever était confronté à des accusations impudentes plus qu’à de réelles questions d’opinion, et s’est vu plusieurs fois coupé sèchement la parole... Je ne comprends pas cette attitude qui témoigne d’un esprit borné et pour le moins fermé à tout échange d’opinions et toute ouverture de position. Les questions posées – la façon dont elles l’étaient – étaient clairement irrespectueuses et méprisantes. Tout individu – quoique critiquable puisse-t-il être – a droit à la liberté d’expression, et d’autant plus lorsque celui-ci est invité à exprimer ses opinions politiques sur un plateau télé.

*

Je ne partage pas les opinions de M. Dewever. Mais votre émission m'a déplu car, jamais, vous ne lui avez laissé le temps de répondre à vos

questions. Aucune nuance, donc. C'était une émission uniquement à charge, et je sais aujourd'hui exactement ce que vos "interrogateurs" lui reprochent, mais pas ce que lui en pense J'aurais aimé comprendre ses raisonnements, même si je ne partage pas ses idées. Mais ce fut un assaut d'affirmations et de slogans, à la limite du harcèlement; jamais de

raisonnements, immédiatement interrompus.

Dommage.

*

Au final, Bart De Wever représente moins une menace pour la Belgique que la façon dont la RTBF et les médias francophones en général agissent vis-à-vis de cette situation politique et traitent les problèmes de fond. Il est vraiment temps d’arrêter d’accuser systématiquement et ouvertement les représentants politiques flamands d'"extrémistes séparatistes". Cette attitude n’arrange rien. Elle aggrave au contraire le problème en ne permettant pas de le comprendre par un dialogue.Il est fort déplorable de voir l’attitude d’un média national tel que la RTBF vis-à-vis de cette situation politique à laquelle elle prétend « ouvrir le débat ». En accusant constamment et en ne permettant pas le dialogue, la RTBF et les médias francophones en général participent au spasme national et la désolidarisation des citoyens de notre pays. Les médias ont un rôle très important à jouer face à ladite "crise" que nous connaissons, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la RTBF ne participe pas à créer un dialogue avec la communauté flamande et à rendre compte de la mentalité des citoyens flamands, mais à attaquer systématiquement et ouvertement les représentants politiques de la Flandre. Il est déplorable en effet de constater que la RTBF ne remplit pas son rôle de médiateur entre les communautés mais accroît au contraire une tension communautaire qu’elle a par ailleurs alimenté de son propre chef par la diffusion de son déplorable « faux JT »...

*

En bref, pour une chaîne publique qui se dit si culturellement intéressante vis-à-vis des chaînes privées, la RTBF m'a fortement déçu.

Sachez que je suis entièrement contre les idées de M. de Wever mais je suis tout aussi contre un manque de professionnalisme aussi évident.

Sachez, vous, les journalistes que c'est vous qui montez la Flandre contre nous et avec un certaine fierté!

*

Le travail de journaliste politique ne sort pas grandi au vue des prestations des journalistes de la RTBf dans cette nouvelle émission.

Vote sondage était "surréaliste", vos questions étaient téléphonées, vos interventions étaient risibles, vos connaissances du dossier étaient plus que perfectibles et vos attaques personnelles étaient navrantes. On peut même affirmer que vous avez sombré dans une forme de populisme larvé...

Je ne partage pas du tout les idées de Mr De Wever, néanmoins je salue son courage d'avoir accepté de venir dans cette émission, de s'être exprimé en français, et d'avoir défendu ses idées sans "langue de bois". Et ce n'était pas facile face à des journalistes qui ont oublié la plus élémentaire des politesses : laisser s'exprimer leur invité !

Dans ce "lynchage" médiatique déplorable, le calme et le courage de Mr De Wever méritent le respect.

*

Je trouve proprement lamentable la façon dont cette "émission politique" a été menée. Le procès, à charge uniquement, instruit contre Bart D dans le but unique d'en donner aux francophones l'image qu'ils voulaient voir, celle d'un flamingant antisémite, est choquante. Quant au rôle d'animateur-interrogateur joué par F de Brigode qui interrogeait son invité assis sur la table en le surplombant et en lui faisant la leçon comme un mauvais instituteur, il me semble déontologiquement "limite".
Par ailleurs, je souscrit totalement au commentaire de M. Bitran, publié sur ce forum, qui traitait de la parodie de sondage "vite fait mal fait" lâché en fin d'émission.

Il y a une différence entre ne pas être d'accord avec De Wever et le regarder se faire lyncher sans rien dire. On aurait du le laisser parler, non le "soumettre à la question" et le couper sans arrêt.

*

J'attendais cette nouvelle émission avec une certaine appréhension! Je n'ai malheureusement pas été rassuré! Si c'est encore cela de la tv de service public?

Le déroulement était parfaitement prévisible: On harcèle l'invité par des questions à l'emporte-pièce,

 sur des thèmes superficiellement traités, bref ... on fait du show, pas de l'info!

De plus, la personnalité de M. De Wever se prêtait à merveille à ce traitement. Vous ne risquiez rien à le maltraiter ainsi. Même si ce Monsieur ne m'inspire pas grande sympathie je n'ai pas du tout apprécié cette caricature de journalisme. J'espère que vous allez vous ressaisir et démontrer que vous pouvez faire mieux que ce lamentable spectacle de bateleurs hargneux.

A ce propos, déploierez-vous la même énergie et le même ton avec une de nos excellences wallonnes: Di Rupo ou Reynders?? J'en doute!

Cette émission conforte encore un peu plus le dépit que m'inspirent les dérives de la RTBF: superficialité, complaisance, peopolisation, ... pub!!

*

N'ayant à priori aucune sympathie pour ce politicien,j'ai au fil de l'émission évolué en sa faveur tant j'ai trouvé "dégueulasses" {excusez le mot) les moyens employés par 4 comparses pour le mettre en difficultés:bouts de phrases hors contexte,coupures ,interruptions,etc.Si c'est ça du "journalisme" !

*

Je trouve ce genre d'émission très intéressant car l'occasion est ainsi donnée à un homme politique d'expliquer ses idées. Mr. De Wever a eu le courage d'ouvrir le feu et de venir répondre (en français) aux questions des journalistes. Bien que ne partageant pas les opinions de Bart De Wever, j'estime qu'il a le droit de les exprimer sans être continuellement interrompu par Johanne Montay et François de Brigode qui ont plusieurs fois essayé de le ridiculiser avec leurs remarques ironiques. Je ne pense pas que Mr De Wever se sera senti respecté, ni que ces deux journalistes francophones auront oeuvré pour une meilleure compréhension entre nos deux communautés. C'est dommage et je pense que l'on n'a rien à gagner à diaboliser Bart De Wever car, bien que très provocateur et faisant parfois preuve d'un humour douteux, je le crois démocrate, nationaliste sans doute mais pas d'extrême droite!

*

Bart De Wever a répondu à vos agressions de manière très cohérente, mis à part quelques petites erreurs. Encore mieux : j'ai trouvé qu'il a mené le débat, la RTBF est passée pour une bande d'amateurs.
Bart De Wever a réussi un grand coup grâce à vous : il vous a flanqué une raclée en direct et devant tout le monde.

Votre agressivité vous a donné le rôle du méchant, du mauvais. Elle vous a aussi donné le rôle des ignares, de ceux qui accusent sans fondement ; vous avez donné de la crédibilité à cet homme.

*

Je n'ai pas apprecié du tout le ton et l'agressivité de cette émission.

Il ne s'agissait, tant dans les reportages que dans les interventions des journalistes, que d'une attaque personnelle, arrogante et grossière d'un personnage qui n'attendait que cela.Un minimum, Monsieur de Brigode est de ne pas intervenir grossièrement lors des réponses de votre invité et de le laisser developper ses arguments. Il s'agissait d'une "chasse a l'homme" qui n'a , une fois de plus pas relevé le niveau des émissions de la RTBF.

Vous êtes presque arrivés à l'effet contraire de ce que vous avez voulu démontrer maladroitement : rendre cet homme sympathique.

Une fois mais pas deux....encore une émission mal ficelée.. dommage

*

Monsieur De Wever , je ne suis en rien en accord avec vos vue sur la Belgique , mais je reconnais qu'il vous fallait beaucoup de courage et de persévérance pour tenir tête à des journalistes ne vous laissant pas finir vos phrases. Existerait-il un seul politicien francophone pour tenir tête en Néerlandais aux journalistes de la VRT? La Belgique peut vivre , mais il faudrait que les journalistes cessent de jouer aux incendiaires et que les politiciens cessent de jouer avec l'avenir de leurs compatriotes.

*

Cette première émission avait-elle pour but

-- de mettre en difficulté et ridiculiser Bart de Wever ou d'informer le public sur ce qu'il pense?
-- de le fusiller de questions sans lui laisser la possibilité de développer son argumentation, en l'interrompant dès qu'il ouvre la bouche?

-- d'essayer de lui faire dire ce qu'il ne veut pas dire, par exemple son opinion sur le prince Philippe. Quelle que soit cette opinion elle ne saurait pas être plus méchante que ce qu'on a déjà lu dans la presse et qui n'a pas provoqué de réaction

-- de mettre "en valeur" des journalistes en montrant "qu'ils ne s'en laissent pas conter"?
-- de diffuser des séquences "visuelles" censées être comiques mais sans aucun contenu?
-- de défendre des valeurs telles que la monarchie alors que celle-ci est contestée par de nombreux wallons; de Wever n'a rien dit de choquant à cet égard

Je suis wallon et opposé au "droit du sol". Mais une émission comme celle-là n'a rien de constructif !!

*

Monsieur De Wever, je salue votre courage. Tenir aussi longtemps votre sang froid face à d'aussi antipathiques journalistes révèle chez vous une grande force de caractère. Je suis Wallon, ma compagne est Flamande, nous sommes choqués de la manière dont vous avez été traité. Aucune objectivité journalistique, le média francophone paraît bien pâle. Une accumulation d'erreurs et de procédés douteux ont cherché à dénicher chez vous les pires intentions (déclarations "off" et j'en passe). Je déplore la piètre qualité de journalistes censés représenter un service public, lequel ? De quel public parle-t-on ? Le niveau des journalistes était de loin inférieur au niveau de l'invité. L'image que le média wallon a donné ce soir aux téléspectateurs flamands est désastreuse. De l'huile sur le feu, rien de plus. Du superficiel, rien de plus. L'audimat vous traîne vers le dangereux travers de la politique spectacle!

(bijeengesprokkeld door HFJ)

 

Zie vorige berichten.

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 03:00

Merkwaardig dat er in de Vlaamse media zogoed als geen reacties kwamen op de gloednieuwe uitzending van de RTBF, Répondez @ ma question? Neen, helemaal niet. Het ligt in de logica dat de dominante media elkaar zo vaak mogelijk met instemming citeren. Kwestie van professionele geloofwaardigheid en solidariteit… Het publiek is daar allang geen dupe meer van.

Ik was kennelijk niet de enige om verontwaardigd te zijn over de schofterige manier waarop Bart de Wever aangepakt werd (zie bericht van 9 oktober).

Journalist Charles Bricman heeft een treffende reactie gepubliceerd op de boeiende civiele webiste http://www.medium4you.be, waar ook de schetsen van onze huistekenaar RodeS (http://rodes.over-blog.com ) gepubliceerd werden.

De reacties van kijkers op de website van de RTBF liegen er niet om: de arrogantie van de brandstichters wordt afgekeurd. C’est le moins qu’on puisse dire!

Ik kan niet aan de verleiding weerstaan in het eerstkomende bericht een bloemlezing te brengen. Ik koos voor reacties van kijkers die zich als Franstalig profileren.

Stichtelijke lectuur, voorwaar.

HFJ

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 16:30

Jean-Marie Gustave Le Clézio (°1940) verscheen als een meteoor in de wisselende hemel van de Franse literatuur. Met zijn debuut, Le procès-verbal (1963; Prix Renaudot) leverde de jonge prozaschrijver meteen een meesterstuk en verwierf een heel aparte plaats in het literaire landschap. De emblematische titels van zijn volgende romans (La Fièvre, 1965; Le déluge, 1966; L’extase matérielle, 1967; Terra Amata, 1967; Le livre des fuites, 1969) illustreren de onbeperkte ambitie van zijn poëtisch-filosofische bezinning. De romans van Le Clézio ontvouwen zich in de hedendaagse wereld, maar roepen een pregnant gevoel op van tijdloosheid, van spanning tussen het middelpunt en het oneindige. Gefascineerd door de werkelijkheid, door de materie en het taalmateriaal, beleeft de schrijver als het ware een stoffelijke, ruimtelijke extase die hij feilloos op de lezer weet over te brengen.

*

La guerre (1970), wellicht zijn sterkste roman, vertoont verwantschappen met een anoniem epos. De concrete spanningen van de postmoderne maatschappij metamorfoseren tot natuurverschijnselen. Zo ontstaat presocratisch universum waarin de oorlog inderdaad vader van alle dingen is, waarin alles steeds in beweging is, van neutronen en protonen tot werelddelen.

« Le plan se défaisait sans cesse. Rien n’était définitif. Il n’y avait que le mouvement. »

De oorlog begon, niemand weet waar of hoe. Er zal nooit vrede heersen, niemand zal ooit overwinnen. Zelfs wie zeventig jaar in zijn kamer opgesloten blijft, zal de oorlog zien, de uitroeiing van de gedachte. De oorlog is overal, en als hij er is, dan is dat het teken dat er iets aan het ontstaan is.

Net als de pest bij Camus verschijnt de oorlog als een kwaal, een woekerend gezwel waar iedereen door aangetast wordt. Massificatie, depersonalisatie, luchtvervuiling, voortdurende beweging en onrust, lawaai, scherp licht, razend verkeer: oorlog is de globale verschijningsvorm van de totalitaire, globale maatschappij, de verzamelnaam voor alle vormen van verdrukking en maatschappelijke agressie op de innerlijkheid van het individu.

« Cela se passait donc en retrait, à la troisième personne. Il n’y avait plus de place pour je. »

De enkeling moet uit zichzelf treden, zo diep in zichzelf kijken dat hij niets meer herkent. Be-grijpen is een illusie: alles is verworden tot taal of teken, precies omdat er geen hoop meer is op synthese. Alleen zijn betekende: trachten te begrijpen. Maar,

« être avec tous, dans le grand tourbillon, ce n’est pas comprendre. »

Niemand heeft nog een gelaat, het bewustzijn is uitgedoofd. De mens leeft in een labyrint. Dit is erger dan oorlog, dit duurt langer, en er zijn geen overwinnaars. Een ononderbroken beweging die niemand nog kan bevatten.

De personages van La guerre zijn voortdurend op stap in een wereldstad, wat aanleiding is tot adembenemende “beschrijvingen”: een jukebox, een warenhuis, een kruispunt, een gloeilamp, een psychedelische bar. Of nog, de onvergetelijke pagina’s over een luchthaven bij nacht:

« La nuit, les aéroports sont blancs. Il y a dans les grands halls vides cinquante soleils qui brillent ensemble. »

De voortdurende verwondering om alledaagse dingen dwingt Le Clézio tot een onafgebroken en gespannen aandacht:

Il y a tant de choses à saluer, partout dans la ville.

Il y a tant de choses à apprendre, à voir. Personne ne s’émerveille de rien. Les gens vivent au milieu de miracles, et ils n’y prennent garde.

*

Zowat veertig jaar geleden poneerde de schrandere criticus Roger Kanters terecht:

Après la guerre, il restera un ‘no man’s land’ où M. Le Clézio est notre seule vraie avant-garde.

Henri-Floris JESPERS

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 04:31

Gisteravond pakte de RTBF uit met een nieuw politiek programma, “Répondez @ la question”. Maandelijks zullen politici op het rooster gelegd worden door een panel journalisten. Bart de Wever beet moedig de spits af.

Eens te meer bleek de grenzeloze zelfgenoegzaamheid en opgeblazen eigendunk van de ondervragers: Johanne Montay, Bertrand Henne en François de Brigode van de RTBF. Vlaming van dienst Luc van der Kelen, chef van de politieke redactie en politiek commentator van Het Laatste Nieuws was zo mogelijk nog driftiger in zijn optreden.

RodeS, huistekenaar van de Mededelingen van het CDR maakte enkele schetsen.

Zie ook:

www.rodes.over-blog.com

www.rtbf.be

Over Bart de Wever: zie het bericht van 1 augustus.

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 06:09

De jongste aflevering van de tweewekelijkse Mededelingen van het CDR verschijnt vandaag.

 

INHOUD

 

Achteruitkijkspiegel

Prof. dr. Piet Tommissen: Tweemaal DaDa in vogelvlucht

Caleidoscopisch

Dirk Martens: Marga

Beeld voor een monument

Theatraal

Theater aan de Stroom

Misdaad loont

De Diamanten Kogel 2008; Thriller versus roman ; nieuwe roman van Felix Thijssen.

  Door de leesbril bekeken

Studiecentrum Franstaligen in Vlaanderen; Dichtbundel van Hugo Schiltz; Boelvaar Poef; David Van Reybrouck in het Frans; Loukianos Sumposion; Na-oorlogse Poolse poëzie; Xtine Mässer; Lief Vleugels; De roze billen van Renoir. Een inleiding in de medische filosofie; Francophonie vivante; Bastaard Sven Gatz; Hugo Raes; Wim van Rooy: multiculturaliteit.

Agenda

 

Een proefexemplaar kan aangevraagd orden via: hfj@skynet.be

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 20:46


Door de gekwetste en gekwelde blik,

door de met angst en berusting tegelijk geladen gebaren,

door de slepende en toch dragende, aarzelend-vermoeide

en toch gloedvolle stem, sijpelt subtiele ironie naar buiten,

gefilterd door zelfbewustzijn.

 

Het lijkt theater maar het is metamorfose.

Het verschijnsel bekijkend, betreed je een gebied waar vele

werkelijkheden mekaar overlappen en samenvloeien

tot een nieuwe werkelijkheid.

 

De omgeving wordt schemerig, vaag, lost zich op in

andere omgevingen,

waarbinnen een volkomen authentieke beleving

wordt uitgekristalliseerd tot een tijdeloos moment.

 

Nadien is de acteur een ietwat grijzende man

met uitdunnend haar en een brilletje,

maar met een verrassend jongensachtig gezicht.

 

Een met helder licht omgeven kind…

 

(Citaat uit Kritisch Theaterlexikon / Vlaams Theaterinstituut, 1997)

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 02:51

Jim Madison Davis

In samenwerking met De Diamanten Kogel en het Instituut voor de Studie van de letterkunde in de Nederlanden, organiseert het Genootschap van Vlaamse Misdaadauteurs op woensdag 17 september 2008 een eerste masterclass. Gastdocent is prof. dr. Jim Madison Davis.   

Een veertigtal belangstellenden (misdaadauteurs, scenaristen, radio- en tv-regisseurs en –producers) hebben zich alvast ingeschreven voor deze uitzonderlijke masterclass. Er zijn nog enkele plaatsen beschikbaar. Reserveren is noodzakelijk.

Zie hier het bericht van 25 augustus en

www.papierenman.blogspot.com

bericht van 31 augustus.

*

Prof. dr. Jim Madison Davis (Universiteit van Oklahoma), voorzitter van het AIEP/IACW (International Association of Crime Writers) is een internationaal gerenommeerde docent, literatuurkenner en misdaadauteur. Hij publiceerde o.m. de Novelist's Essential Guide to Creating Plot. Hij is dus uitermate geknipt om van deze masterclass een boeiende belevenis te maken.

*

Waar: Universiteit Antwerpen, Prinsstraat 13, lokaal B003.

Wanneer: woensdag 17 september van 19 tot 22 uur.

Prijs: Leden van het GVM en het GNM: 2 €. Niet-leden: 5 €.

Reserveren via sms +32 (0)498 19 80 80 of per mail: secretariaat@misdaadauteurs.be

*

Gisela Lehmer-Kerkloh en Thomas Przybilka hadden een gesprek met Jim Madison Davis (www.alligatorpapiere.de – “Die Befragungen von GL-K en TP”), waaruit volgend citaat:

 

Q: Plot development – your first thoughts?

J.M. Davis: I am with Aristotle on this. A good plot is the most necessary element of a play, novel, or film. Good plotting is related to characterization, of course, but the lack of a good plot makes everything else boring. A plot can develop psychologically, not just with action, but it must be there.

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 05:49

De poëzie van Lief Vleugels (°Herentals, 1953) kon mij nooit boeien, niet eens ergeren, laat staan overtuigen. Was ik misschien telkens opnieuw in een slechte bui om poëzie te lezen? Ik denk het niet, want ook bij het herlezen sloeg geen enkele vonk over. Al te zeer verknipt proza (een aanvaardbare techniek, mits ze een meerwaarde produceert). De mythologische allusies en verwijzingen in de bundel In de adem van Zeus (2007) zijn meestal irrelevant.

Uitgeverij P kondigt nu de publicatie aan van de bundel Mensen, tekst van Lief Vleugels bij schilderijen van Jef Blancke (°Anderlecht, 1945). Blancke is een dubbeltalent: schilder en schrijver. Hij schreef romans (Blokje om, 1993; Hollenweg, 2000) en publiceerde samen met André Sollie bij P de bundel Jef.

Mensen wordt voorgesteld aan pers en publiek op vrijdag 19 september om 20 uur in Café De Draak ofte Het Roze Huis, Draakplaats, 2600 Berchem.

Lief VLEUGELS en Jef BLANCKE, Mensen, Leuven, Uitgeverij P, 2008, 80 blz., 22,50 €. Verzendkosten: 3 €. Bestellen bij Uitgeverij P, Sint-Antoniusberg 9 te 3000 Leuven.

info@uitgeverij-p.be

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 16:37

Hoe is nagedacht over medische thema’s zoals lichamelijkheid, ziekte of gezondheid vanuit filosofische hoek? En hoe heeft de evolutie van de geneeskunde op zijn beurt een impact gehad op de filosofie? Deze vragen vormen de rode draad doorheen De roze billen van Renoir. Een inleiding in de medische filosofie (Acco, 216 p., 25 €) van prof.dr. Ignaas Devisch. Het boek wordt vrijdag 10 oktober in de Faculteitenzaal van het UZ Gent voorgesteld.

*

“Dit en dient oock niet verzwegen dat int leere de philosophie moet voren gaen ende de medecijne volghen”, zo schrijft Paracelsus in 1563.

Het is slechts één van de vele bronnen waarin filosofie en geneeskunde met elkaar in verband worden gebracht. Wie vandaag beweert dat het filosofische denken en het medische denken twee handen op één buik zijn, stoot nochtans op wenkbrauwengefrons. Dat ethiek iets met de medische wereld te maken heeft, kan op een grote consensus rekenen, maar filosofie?

In De roze billen van Renoir wordt nagegaan hoe in de westerse traditie filosofen de medische wereld hebben beïnvloed en omgekeerd. Het betreft geen geschiedenis van de wijsbegeerte en evenmin die van de geneeskunde. De focus ligt op de wederzijdse wisselwerking tussen die twee terreinen doorheen de tijd, maar ook op de culturele en maatschappelijke context waarbinnen die zich steeds wijzigende verhouding zich heeft afgespeeld.

*

Prof. dr. Ignaas Devisch is als filosoof verbonden aan de Arteveldehogeschool, de Universiteit Gent en de Radboud Universiteit Nijmegen. Hij doceert er filosofie, medische filosofie, ethiek en bio-ethiek. Hij studeerde aan de universiteiten van Gent en Brussel en promoveerde in 2002 met een proefschrift over het vraagstuk van de gemeenschap in het werk van Jean-Luc Nancy (Wij. Jean-Luc Nancy en het vraagstuk van de gemeenschap, Leuven, Peeters, 2003). Hij publiceert regelmatig in binnen- en buitenlandse tijdschriften over sociale en politieke filosofie, cultuurfilosofie en medische filosofie.

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